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A tous
ceux qui rêvent encore (1)
La première approche s’effectue devant
une végétation dense composée de graminées
et autres grandes plantes. Les allées étaient en sable,
on pouvait distinguer dans le fond deux transats. Il y avait également
un bassin avec des plantes aquatiques dont des nénuphars,
qui étaient remplis et alimentés par un « ruisseau
», celui-ci se jetait dans le bassin sous forme d’une
petite cascade. On peut traverser ce bassin en marchant sur des
dalles disposées en pas japonais. En suivant les dalles,
qui au fur et à mesure qu’on avance, se transforment
en dalles carrées, on arrivait au seuil de la maison. Celle-ci
ne faisant apparaître que sa façade étant couchée
sur le sol. En face du bassin, était disposé un rectangle
de pelouse presque a la verticale avec en haut sur la longueur,
une partie de bordure en bois blanc. A côté de la maison,
six rosiers tiges étaient alignés. On pouvait distinguer
dans le chêne, à côté des rosiers une
balançoire, mal disposée et de hauteur inaccessible.
- Le chaos est représenté par les
ruines d’une maison envahie par la végétation,
le sable et l’eau dans l’idée que la nature reprend
les dessous.
- Les rosiers tiges placés symétriquement représentent
l’allée de la maison, l’ancienne activité
de l’homme, celle-ci mène à la balançoire
de travers car l’arbre a probablement poussé
- La façade de la maison représente une ruine errant
parmi le sable et les végétaux qui se sont emparés
d’elle (plante et eau dans les fenêtres)
- La pelouse est comme repoussée presque à la verticale
probablement par la végétation qui a poussée
à côté et en dessous de celle-ci.
- Une petite mare aurait pris place dans le creux du terrain, le
ruisseau remplissant celui-ci ne trouvant d’autre trajet.
Ce bassin aurait peut être été formé
par l’érosion du sol par l’eau.
- Le sable sur les chemins se serait tassé, emmené
par le vent durant cette longue période d’inactivité
de l’homme.
- Des formes carrées se dégagent représentant
des restes de la présence de l’homme, le reste du jardin
étant naturel, confus. (allées en courbes, etc.)
- Concernant les couleurs qui se dégagent, on peut dire que
le vert et le roux se dégagent de ce jardin car la végétation
est dense et occupe beaucoup d’espace.
- Les dalles du bassin sont en opus incertain, plus on approche
de la maison, plus elles se transforment en dalles carrées
pour enfin représenter l’ancien seuil de la porte de
la maison.
Ce jardin se réfère aux anciens jardins
intégrant la tradition de représenter des ruines qui
s’est pratiquée au XVIe siècle
Thomas Bozovic
Alexis Bouhiron
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