Termitaria
Ce jardin est
très sobre, le paysagiste qui l’a conçu a reconstitué
sur une petite surface le désert australien. Le jardin est
coupé en deux par une route ; à droite et à
gauche, de grandes termitières sont les principales composantes
de ce paysage. La couleur omniprésente est le rouge, couleur
dominante du désert australien*.
Ce type d’écosystème doit s’adapter au
manque d’eau et aux nuisances du climat sec et aride. La seule
végétation présente est le spinifexe (herbe
porc-épic des déserts australiens).
Sur la route on peut observer la photo d’un animal victime
de l’anthropisation négligente des écosystèmes
sensibles.
En reconstituant ce morceau de désert australien,
le paysagiste a voulu nous montrer les conséquences négatives
des actions de l’homme sur le milieu. Le fait de perturber
le biotope de certaines espèces peut engendrer une baisse
de population, voire une extinction de l’espèce. Cela
perturbe la chaîne alimentaire lorsque le maillon manquant
est pitance ou prédateur d’un autre.
En ce qui concerne ce jardin, je ne vois pas trop
où l’on peut voir du chaos dans ce paysage australien.
On peut tout de même considérer la route par l’ordre
et la domination imposée par l’homme. Dès que
l’on s’écarte de cette surface plane et goudronnée
qu’est la route, c’est le désordre. La nature
règne et impose ses lois, le climat aride n’est pas
très hostile…
Martin De Fontbrune
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